Enfants des Sauvages
Les Dyrvars sont des animaux ou plantes anthropomorphes, nés de l’union de la Gardienne et des Sauvages. De tailles, formes et modes de vie très variés, ils vénèrent le Panthéon Sauvage, composé de dix neuf Dieux s’étant élevé au statut de divinité durant le Premier et Deuxième Âge. Autrefois l’espèce dominante de la Brèche, lors de l'Ère de la Foi, ils gardent aujourd’hui une trace de ce passé glorieux au travers du Sommet. Ayant lieu au Capitole, ancienne capitale de la Théocratie Gahr, il s’agit d’une assemblée où chaque tribu et culte est représenté, et où les décisions majeures, concernant l’intégralité de la race Dyrvar, sont prises.
Les Dyrvars sont répartis aux quatre coins de la Brèche, chaque espèce différente s’accoutumant d’un climat ou de conditions eux-aussi totalement différents. Que ce soit dans la Clairière du Nord, où plusieurs tribus isolées affrontent tant bien que mal la dureté des éléments ainsi que les terribles Skalds, dans les deux Clairières plus tempérées, ou même au sein de la Sylve, nul lieu sur la Brèche n’échappe complètement à leur présence.
Bien que les Dyrvars aujourd’hui soient moins omniprésents qu’ils n’aient pu l’être par le passé, plusieurs d’entre eux ont pu néanmoins prospérer, seuls ou en partenariat avec d’autres ethnies. On peut par exemple nommer les Moltös, Dyrvars Moutons, vivant en symbiose avec les Frels dans le bassin éponyme. On peut également penser au Panolis de Corbel, les Dyrvars Paons réputés pour leurs natures marchandes, ou encore aux Waraboucs, de l’Empire de Pierre. Cette abondance de Dyrvars vivant aux côtés d’autres Ars a également entraîné la naissance de nombreux hybrides entre eux, en particulier avec les Manars et les Dvars. Fait intéressant, l’enfant d’un Dyrvar et d’un Alfar est un Dyrvar pur sang. Les seuls hybrides rarissimes, si ce n’est inexistants, sont ceux avec la race Neivar, car aucun Dyrvar digne de ce nom n’accepterait de souiller son héritage avec le sang de ces monstres.
Comme dit ci-dessus, la Foi est le vecteur unissant toutes les espèces de Dyrvar, chacune vénérant à sa manière un ou plusieurs des Dieux du Panthéon Sauvage. Au travers de leur piété, ils sont ainsi capables de manifester de véritables miracles apportés par leurs Dieux : les suivants de la Fertilité sont ainsi capable de faire pousser les champs, ceux de la Beauté de fasciner les foules, ceux de l’Altruisme de soigner les malheureux, et ainsi de suite.
Dans les cas les plus extrêmes, les Champions de leurs Dieux respectifs sont même capables d’appeler à eux la presque totalité des pouvoirs de leurs divinités, devenant leurs avatars au sein de la Brèche. Bien que très rares, de telles interventions ont tendance à renverser le cours d’une bataille, et même à marquer l’Histoire. La dernière intervention de ce type eut lieu lors de la bataille finale contre la Wisehead, où le Dieu de la Guerre Gahrin et la Déesse de l’Union Malta furent ainsi invoqués, aidant les armées coalisées à triompher des Archimages du terrible groupe.