« L'Univers est vaste. Ses paysages, sa faune, sa flore, ses cultures et ses mystères sont d'une innombrable variété et l'histoire qui a façonné les mondes est trop longue pour être résumée. Ainsi, les érudits étudient et consignent les facettes de cette réalité en de larges ouvrages. C'est en l'un d'eux que vous trouvez réponse à vos questions. »
Je dois avouer que, des trois tribus Neivars, seuls les Irvandis semblent avoir véritablement compris la mesure de leurs crimes. - Chancey Norwich, Sorcière du Nord
En 2A963, un autre phénomène remarquable se déroula, concernant le peuple Neivar. Pour des raisons inconnues, plusieurs caravanes Maalkvi se rassemblèrent et disparurent, avant de revenir portant une peau rougeâtre, aux antipodes de la peau verte usuelle de ces Neivars. Ces Neivars d'un genre nouveau proclamèrent haut et fort avoir compris les fautes de leurs ancêtres, les avoir vues de leurs yeux, et que rien ne pourrait les pardonner. Se détachant du reste de leur tribu en voyant que ceux-ci ne comptaient pas les suivre, les nouvellement nommés Irvandi se mirent à errer au sein de l’Empire de Pierre, attendant la mort, expliquant à quiconque le leur demandait ô combien les fautes de leur peuple étaient impardonnables.
Ce furent les Panolis qui vinrent au secours de la tribu, qui se laissaient presque mourir de faim, leur proposant refuge et nourriture en échange de travail. Bien que les Irvandi refusèrent dans un premier temps, désireux de se laisser mourir, la première occurrence de la malédiction de sang Irvandi frappa : pris d’une forte montée de libido pendant une semaine, de nombreux futurs membres de la tribu furent conçus, alors que tous s'étaient jurés à l'abstinence absolue. Se rendant compte que le Kosmos ne semblait pas disposé à les laisser simplement mourir pour expier leurs fautes, ils acceptèrent l’offre de Corbel, rejoignant les Paons le temps de trouver un moyen d'empêcher la malédiction de sang, et de travailler pour expier leurs fautes en attendant.
Depuis, la tribu continue d’exister, travaillant main dans la main avec les Panolis. Vivant une vie paisible, ayant renoncé aux pratiques impies et sacrificielles du peuple Neivar, ils ont gagné le pardon et le respect du reste de la Brèche. Les seuls qui ne semblent pas les avoir pardonnés sont eux-mêmes.