« L'Univers est vaste. Ses paysages, sa faune, sa flore, ses cultures et ses mystères sont d'une innombrable variété et l'histoire qui a façonné les mondes est trop longue pour être résumée. Ainsi, les érudits étudient et consignent les facettes de cette réalité en de larges ouvrages. C'est en l'un d'eux que vous trouvez réponse à vos questions. »
En tant qu'être d'esprit, je ne peux que donner des louanges aux Royaumes Dvars. Plus même que les Haut-Royaumes, ce sont ceux-ci qui développérent les artisanats, les mathématiques et le génie pour attendre des frontières auparavant inatteignable. - Chancey Norwich, Sorcière du Nord
Suite à la Malédiction des Waraboucs, les Royaumes Dvaraboucs devinrent peu à peu des royaumes purement Dvars, alors que la population de Waraboucs contrinua de décroître. De 2A477 à 2A564, pendant presque cent ans, sept royaumes Dvars se partagèrent ainsi la Brèche sans grande variation de territoire ni conflits importants entre eux :
Le Royaume du Charbon, le plus grand en taille et en population, qui occupait la majeure partie des Monts Verdoyants ainsi qu’une petite partie des Monts Céruléens. Pauvre en ressource précieuse, il avait cependant les plus grands bassins houillers, ainsi que les plus grandes récoltes agricoles parmi les royaumes, faisant de lui un acteur commercial majeur.
Le Royaume du Fer, connu surtout pour sa force militaire, qui avait récupéré la majeure partie des anciens territoires de la Théocratie post-éclatement, s'étendant sur une majeure partie du Nord-Est du Bassin Dvar. Celui-ci disposait ainsi d’une frontière avec le Royaume de Rubeus, assez calme de par les montagnes difficilement franchissables, ainsi que de l’enclave du Capitole en son sein.
Le Royaume de Bois, royaume Dvar occupant la partie des Monts Verdoyants n’étant pas occupé par le Royaume du Charbon depuis qu’ils ont été délogés de leurs terres ancestrales par le royaume de Fer. Bien qu’en théorie considérés comme un état indépendant, ils étaient en réalité inféodés au Royaume du Charbon.
Le Royaume de Saphir, petit royaume écrasé au Sud-Est de la Brêche, lové au sein des Monts Céruléens, préférant l’histoire et la joaillerie à la forge des armes. Ayant évité de se faire conquérir par ses voisins plus puissants grâce à l’immense avantage stratégique de sa position, ce royaume fut le premier à accueillir de nouveau à bras ouverts les Neivars, usant du peu de souvenirs qu’ils avaient de leur ancienne civilisation pour décrypter les inscriptions se trouvant dans de vieilles ruines.
Le Royaume de Rubis, tout au Nord du Bassin Dvar, au plus profond des actuels Monts Écarlates. Connu pour ses forges à très haute température, grâce à l’activité volcanique et la forte teneur en fer des montagnes aux alentours, il avait pour particularité d’être le seul royaume encore sous un semblant de domination Waraboucs : le roi ou la reine, même si Dvar, devait toujours se grimer de cornes de bouc, tandis que les rares Waraboucs pur sang restants formaient l’élite religieuse et artisanale du Royaume.
Le Royaume de Diamant, enchâssé entre le Royaume du Fer au Nord et le Royaume de Saphir au Sud, privilégiant surtout le développement plus théorique des sciences à leurs versions plus pratiques, et entretenant une riche correspondance avec Karna à ce sujet : bien que la Cité Immortelle ait à cette époque encore de l’avance, les Dvars de ce Royaume étaient proches de les rattraper en ce qui concernait les sciences de la matière inerte. Les mystères des sciences du vivant semblaient cependant encore les éluder.
Le Royaume d’Emeraude, situé à la frontière avec la Vallée des Dames, et partageant également une frontière avec le royaume de Leviosa, cette fois-ci plus active, des escarmouches ayant régulièrement lieu au désavantage des Dvars. Heureusement pour eux, les guerres intestines des Royaumes Frels distrayaient suffisamment le royaume de Leviosa pour que ceux-ci n'attaquent pas en masse.